Affairisme/Gangstérisme politique: Les turpitudes de l’honorable Serge Noumba

Jadis aux oubliettes, l’ex parlementaire tente par des subterfuges de se refaire une santé politique. Sa démarche dolosive, teintée de dénigrement et de dénégation, dévoye la mauvaise foi qui a toujours caractérisé sa carrière politique .
Incapable de s’affirmer et de confirmer auprès des populations, l’honorable Noumba bat au fil du temps, le record des  » politicards  » en mal de sensation. Victime d’un abattement profond suite à son incapacité à s’inscrire dans les annales de l’histoire des hommes politiques que compte le département de la Mifi, Serge Siméon Noumba est de nos jours perçu comme «Le grand mal de l’heure » dans un département qui entend capitaliser les arguments et actions politiques pour booster son développement. L’Ouest en général et la Mifi en particulier, reste en quête d’acteurs majeurs capables de faire bouger les lignes. “Le malheur” serait de croire que seule une « brocante » de politicien messianique serait dépositaire d’une solution miracle.

L’honorable Noumba est plus connu pour son incapacité à défendre clairement les idéaux d’un parti politique auquel il s’identifie. Du Sdf où le séjour tumultueux fut sanctionné par une radiation, au Mrc avec des échos sulfureux et de fiction, l’honorable Serge Siméon Noumba est le prototype de personnages pour qui la politique sert de tremplin d’ascension sociale. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons. François-Marie AROUET dit Voltaire ( 1694-1778). Pour lui, si la politique est le moyen pour les hommes, sans principes, de diriger des hommes sans mémoire, l’écrivain français du 18ème siècle invite à fixer une ligne de démarcation entre le voleur ordinaire et le voleur politique, exhibe la bipolarité de l’acteur politique véreux. « Dans la vie, il existe deux types de voleurs: le premier, un voleur ordinaire, vous choisit pour vous déposséder vos biens; tandis que le second qui est le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole vos biens.»

Du haut de son piédestal, l’honorable Noumba Serge a dû causer des impairs à de nombreux compatriotes. Les faits avérés ont d’ailleurs été sanctionnés par la justice. Le Tribunal de Première Instance de Bafoussam reconnaissait les faits de corruption reprochés à l’honorable Serge Siméon Noumba. L’un des faits probant, c’est celui qui l’opposait à Sieur Foffou Georges, Gardien de prison à la retraite, qui s’était vu extorqué la somme de deux millions cinq cent mille (2 500 000) francs en vue du recrutement de ses fils dans le corps des fonctionnaires de la police puis au port autonome de Douala. Il avait été convenu que le paiement de ladite somme se ferait en trois tranches. Chose qui fut fait par voie électronique. Les reçus de versement d’Express Exchange et de Cameroun Postal Service versés au dossier confirment les griefs contre le mis en cause. Sauf que l’affaire qui a lieu courant année 2021, va tourner au vinaigre. Saisie en premier ressort, le juge du TPI de Bafoussam va, par jugement n°553/COR du 15 avril 2021, déclarer l’honorable Noumba coupable d’escroquerie. Ce dernier avait été condamné en première instance à six mois d’emprisonnement avec sursis sur trois ans et 100 000 frs d’amende ferme. Malgré l’appel interjeté auprès de la Cour d’Appel de l’Ouest, ceci malgré que le « prévenu n’ait pas produit même un commencement de preuve établissant qu’il avait déposé quelque part une demande de recrutement au bénéfice des enfants de l’appelant», le député sera de nouveau débouté par arrêt n°317/COR du 27 juin 2023 et sommé de payer sept millions de frs, dont 3 500 000 frs en réparation du préjudice moral; 2 500 000 frs du principal détourné ; 1 000 000 frs des frais de procédure.

Une sérieuse mise en garde qui devrait amplement renseigner sur le profil de ce personnage  » sans domicile fixe ». Telle une abeille en quête de nectar, l’honorable Serge Siméon Noumba, le nomade, marchand de rêve, fourbit ses armes certainement pour un autre coup foireux au sein du Sdf, son ancien parti, qu’il dit avoir rejoint. Son Come back dans les rangs du parti du vénéré Chairman Ni John Fru Ndi, où il s’était fait foudroyé par le fameux « 8-2 », est révélateur d’autres farces en gestation. Il en est coutumier du fait. Roublard et clochard politique, l’honorable Serge Siméon Noumba ne cache plus ses ambitions d’amasser tout ce qui passe, à condition de fragiliser l’opposition dans la Mifi. 2025 étant d’un enjeu certain.

               Owen Danke

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