Albertin Simo la trentaine revolue a été sauvagement exécuté par un gang armé. L’horreur se déroule devant femme et enfant.
Le nommé Albertin S., a été fatalement arraché à la vie par des individus sans scrupule.
La nuit tombée, le jeune père de famille est surpris dans son sommeil par des hommes armés, entrés dans son domicile par effraction, dans la nuit du 07 au 08 juin 2024. Après des tortures physiques atroces, Albertin Simo sera forcé d’assister au viol collectif de son épouse par les membres du gang avant son assassinat.
Des témoignages du voisinage présentent Albertin Simo comme un homme distrait et sympas.
Revenu d’une aventure de Giurgiu où il avait tenté une procédure d’asile en Roumanie, Albertin Simo trouve finalement la mort le 08 juin 2024. Durant son parcours, ce jeune avait noué de nombreux contacts. Son chemin croisera celui de Bertin Roméo Tagni, lui aussi exilé qui était en conflit avec un gang à la tête de réseaux d’immigration clandestine. Ledit gang spécialisé de faire migrer des personnes vers la Roumanie était dirigé par un certain Emmanuel Zang Christian, par ailleurs président de la communauté des ressortissants camerounais en territoires romains. Apprend-on des sources proches du défunt. Il avait été forcé à fournir des renseignements sur son ami Bertin Roméo Tagni.
Le défunt s’exécutera avant de se rétracter peu de temps après, lorsqu’il se rendit compte que le gang avait pour intention d’éliminer physiquement Bertin Roméo Tagni, qui aurait filer des informations à la police en rapport avec les activités du réseau.
Rattrapé par sa conscience, le défunt informera à son tour son ami Tagni au sujet du funeste plan d’assassinat qui était en préparation, lui permettant de se réfugier au Luxembourg.
Ce geste salvateur coûtera à Albertin Simo le prix de son expulsion de la Roumanie, pourtant sa procédure d’asile était en cours. Certaines indiscrétions pointent du doigt le chef de gang, Zang Emmanuel Christian comme étant à l’origine de cette expulsion. Une fois de retour au Cameroun, il établira sa base à Douala. Y étant, il sera interpellé alors qu’il vaquait à ses occupations professionnelles ; puis sera par la suite déféré à la prison centrale de New-Bell. C’est finalement grâce à la conjugaison des efforts des associations de défense des droits de l’homme, qu’il a pu obtenir sa liberté provisoire, en attendant son procès suite à une plainte déposée contre lui par Emmanuel Zang Christian depuis la Roumanie pour abus de confiance, a-t-on appris.
Albertin Simo n’est donc plus de ce monde depuis le petit matin du 08 juin dernier. Et d’après les déclarations de son fils qui était resté enfermé dans une pièce de la maison par les assassins, le nom de » Christian » avait été repris plusieurs fois par son papa avant d’être assassiné par balle.
Les associations qui soutenaient le défunt Albertin, disent avoir porté une plainte contre inconnu. Même si les soupçons pèsent sur un personnage. L’enquête ouverte permettra de rattraper les auteurs et complices de cet odieux assassinat.
Leprince Ekosso
